Mexique (9)

J60 – Jeudi 10 mars 2016 – Colima – Pihuamo

55,21 Kms – Moyenne 12,56 Kms/h

Dénivelé montant 856 mètres – Pente Maxi 6 %

Dénivelé descendant 599 mètres – Pente Maxi 8 %

Altitude Maxi 790 mètres – Altitude arrivée 733 mètres

Le réveil sonne à 7 heures ce matin car l’étape du jour et courte et la météo annonçait hier des températures un peu fraiches le matin. Lorsque nous arrivons aux vélos nous trouvons ma roue avant gauche dégonflée. Je ne suis pas très surpris car hier la voie de droite était jonchée de débris de pneumatiques de camions. C’est bien de cela qu’il s’agit et un grand brin d’acier a traversé le pneu et percé la chambre à air. La réparation est rapide et consiste à enlever le brin d’acier du pneu et à coller une rustine sur la chambre à air. Nous quittons l’hôtel vers 9 heures et il ne fait encore que 17 degrés à l’ombre. Nous prenons notre petit déjeuner dans un OXXO bien exposé au soleil. Nous prenons la route vers 9h30 et le thermomètre indique 23 degrés. La température dépassera ensuite rapidement les 30 degrés sans être gênante. Il n’y a que le smartphone qui a surchauffé et n’a pas enregistré une partie de la trace.

Le parcours du jour est en totalité sur une petite route sans voie pour deux roues mais avec peu de circulation. Nous prenons de l’altitude mais il y a des parties presque plates et le parcours est moins éprouvant que la plupart des parcours en bordure de l’océan pacifique qui n’étaient qu’une succession de montées et de descente.

Le paysage est très agréable et nous avons presque toujours vue sur le volcan Colima. Ce volcan est en activité depuis 1997. La dernière éruption date de janvier 2015 et actuellement il se contente de dégager un peu de vapeur. Nous sommes aussi entourés de montagnes moins hautes. Le paysage proche est constitué de prairies plutôt grillées, de petits arbustes sans beaucoup de feuilles, de quelques plantations (manguiers, cannes à sucre).

Nous faisons la pause déjeuner vers 12h30 dans un petit restaurant isolé après avoir gravi les montées les plus raides. Nous reprenons la route vers 13h30.

Le parcours restant est facile et agréable. Nous arrivons à Pihuamo vers 15h30. C’est un peu tard pour enchainer avec le parcours suivant qui ne fait que 39 kilomètres. Il y a des hôtels à Pihuamo et nous décidons d’y faire escale. Nous visitons un premier hôtel qui propose des chambres à deux lits à 359 Pesos et des chambres à trois lits à 616 Pesos. L’homme qui est à la réception ne semble pas bien comprendre ce que nous voulons. Nous continuons la route sur une centaine de mètres jusqu’au bout de la trace préparée. Il y a un bel hôtel « El Jardin ». L’entrée ressemble plus à un musée qu’à un hôtel. Les chambres à trois lits y sont à 450 Pesos. La chambre est très grande et propre. Il y a l’eau chaude et une pièce qui ferme à clé où nous pouvons mettre les vélos. L’hôtel est très propre et très bien décoré. Il y a le wifi mais il ne passe pas dans la chambre. Ce n’est pas un problème car il y a de nombreux « petits salons » à la disposition des clients dans l’hôtel où le on capte le wifi. La connexion est par contre médiocre et je n’ai pas réussi à me connecter au site pour le mettre à jour. Peut-être que la connexion sera meilleure plus tard.

Demain nous avons deux possibilités sur le même itinéraire. Le plus probable est que nous fassions 80 kilomètres jusqu’à Tomazulma de Gordiano mais si nous voyons que nous ne pouvons pas y être avant la nuit nous ferons étape à Tecatitlan après un parcours de 37 kilomètres environ.

 

 

J61 – Vendredi 11 mars 2016 – Pihuamo – Tamazula De Gordiano
73,24 Kms – Moyenne 12 Kms/h
Dénivelé montant 1233 mètres – Pente Maxi 8 %
Dénivelé descendant 851 mètres – Pente Maxi 8 %
Altitude Maxi 1290 mètres – Altitude arrivée 1120 mètres

Le réveil sonne à 6h30 ce matin. Nous ne sommes pas très rapides et quittons l’hôtel vers 8 heures. Nous prenons notre petit déjeuner à l’OXXO du coin. Pendant que nous sirotons notre café au soleil nous avons la visite du « chargé de communication social » de la ville de Pihuamo. Il se renseigne sur notre parcours et prend quelques photos. Il nous demande aussi si nous avons besoin de quelque chose et nous donne sa carte avec son numéro de mobile ainsi que les numéros du bureau de « la présidente » (je suppose que c’est l’équivalent du maire en France) pour le cas où nous aurions besoin d’aide d’ici à Tecatitlan. D’autres personnes s’intéressent aussi à nous. Nous distribuons quelques cartes de visite avec l’adresse du site de voyage. Nous quittons finalement la ville de Pihuamo vers 8h50 après avoir fait une petite provision de fruits pour la journée.

Après deux ou trois kilomètres plutôt descendant nous attaquons une montée qui nous conduira à l’altitude 1290 mètres sur environ 20 kilomètres. La pente moyenne n’est donc pas très raide mais elle n’est pas très régulière. La fin est plus pentue et souvent entre 4 et 7 %. Le parcours et les paysages sont agréables et nous avons encore de belles vues sur le volcan de Colima. Comme hier il crache parfois un gros panache de vapeur puis s’endort pour quelques minutes ou quelques heures. La région semble être une région d’élevage et de culture de canne à sucre.

Nous arrivons vers 13 heures et au kilomètre 36 à la ville de Tecatitlan. Il y a des vendeurs ambulants autour de la place et nous déjeunons d’un hamburger avec steak haché, crevettes, salade, tomates, avocat et un verre d’eau de fruits (Noël prend un grand verre d’une boisson alcoolisée). Comme à Pihuamo ce matin un employé au bureau du président vient prendre de nos nouvelles et nous demande si nous avons besoin d’aide. C’est son président qui l’a envoyé vers nous. Nous sommes touchés de voir ces gens se soucier de nous mais nous n’avons pas de problème pour l’instant et le remercions. Nous lui donnons aussi une carte avec nos noms et l’adresse du site.

Nous reprenons la route vers 13h45. Elle devient rapidement plus étroite et plus bosselée et la circulation y est aussi plus dense. Nous gardons donc un œil dans le rétroviseur et nous nous mettons sur le bas-côté lorsque nous commençons à gêner la circulation. Le parcours de l’après-midi est moins montagneux que celui du matin. La principale « difficulté » est une montée d’environ 3 kilomètres dont le sommet est à environ 7 kilomètres après Tecatitlan. Le reste du parcours est plat ou en petites montées et descentes.

Nous arrivons à Tamazula De gordiano vers 16h30 et trouvons rapidement un hôtel (sur la trace préparée à l’avance) avec des chambres à deux grands lits à 350 Pesos. Il y a une cour fermée pour mettre les vélos et le wifi. La climatisation n’est pas nécessaire ici car nous sommes à 1100 mètres d’altitude et les nuits sont fraiches. Les couvertures sont plus utiles et il y en a deux sur une étagère.

Demain le parcours devrait nous conduire à Mazamitlan après 48 kilomètres. La distance est courte mais Mazamitlan est à environ 2200 mètres d’altitude et le parcours  sera montant sur les 30 derniers kilomètres. La moyenne ne devrait donc pas être très élevée et il semble difficile d’enchainer avec les 50 kilomètres suivants qui nous conduiraient à Jiquilpan.

J62 – Samedi 12 mars 2016 – Tamazula De Gordiano – Mazamitlan

51,33 Kms – Moyenne 8,06 Kms/h

Dénivelé montant 1260 mètres – Pente Maxi 8 %

Dénivelé descendant 187mètres – Pente Maxi 6 %

Altitude Maxi 2239 mètres – Altitude arrivée 2226 mètres.

Le réveil sonne encore à 6h30 ce matin. Nous ne sommes pas plus rapides qu’hier et nous quittons l’hôtel vers 7h55. Nous quittons la ville après le petit déjeuner vers 8h45.

Les 20 premiers kilomètres du parcours sont assez faciles avec des parties presque plates et quelques petites montées et descentes. Le revêtement est inégal mais convenable dans l’ensemble. Il y a moins de circulation qu’hier soir.

Ensuite la route monte jusqu’à Mazamitlan qui est au point le plus élevé du parcours. Sur toute la montée le revêtement est bon. Les pentes ne sont pas très raides, c’est le plus souvent entre 4 et 7 %, et la montée qui est pourtant longue n’est pas très éprouvante.  Nous faisons une pause déjeuner avec chacun une tortas au kilomètre 40 environ et à 1900 mètres d’altitude.

Nous arrivons à vers 16 heures et faisons le tour de la ville pour repérer les hôtels. La plupart des rues sont en sens unique et peu confortables car pavés. Les hôtels sont assez chers mais après une dizaine de visites nous en trouvons un avec des chambres à deux lits double à 450 Pesos. La jeune femme qui s’en occupe est très sympathique et elle perle quelques mots de français. Nos vélos sont stationnés dans la cour intérieure. Il y a le wifi et l’eau chaude dans la chambre. L’eau chaude est importante à cette altitude car il fait frais dans les bâtiments qui ne sont pas chauffés.

L’étape de demain devrait nous conduire à Jacona La Plancarte après 102 kilomètres environ. C’est long mais la ville d’arrivée est à environ 1600 mètres d’altitude et il y aura plus de descentes que de montées. Cela devrait donc être possible mais il y a aussi la possibilité de faire la distance en deux jours si nécessaire en faisant étape à Jiquilpan.

 

J63 – Dimanche 13 mars 2016 – Mazamitlan – Jacona La Plancarte

105,13 Kms – Moyenne 13,86 Kms/h

Dénivelé montant 1047 mètres – Pente Maxi 8 %

Dénivelé descendant 1595 mètres – Pente Maxi 8 % (13 % sur quelques dizaine de mètres dan Jacona La Plancarte)

Altitude Maxi 2232 mètres – Altitude arrivée 1658 mètres

Le réveil sonne à 7 heures ce matin car nous nous sommes couchés tard et la température en altitude n’incite pas aux départs trop matinaux. Nous quittons l’hôtel vers 8h25 et commençons la descente après avoir traversée la ville.

Nous faisons quelques provisions pour le petit déjeuner et buvons chacun un jus d’oranges pressées au kilomètre 14 à San José de Gracia. Comme souvent notre présence provoque un petit attroupement et il faut expliquer d’où nous venons et parler de notre parcours en vélo au Mexique. Les gens sont très sympathiques et un homme veut même nous donner 100 Pesos pour acheter des jus d’oranges. Bien entendu nous remercions et refusons même si on ne sait jamais si on ne vexe pas la personne en refusant.

Nous mangeons nos provisions avec un café quelques kilomètres plus loin devant une tienda (épicerie) un peu isolée qui a beaucoup de succès. Ils font du café et des tourets de câbles en guise de table à l’ombre devant la boutique. Ici aussi les clients s’intéressent à nous. Lorsque je leur dit que nous étions à Mazamitlan cette nuit un jeune homme sort son portable et me montre des photos de paysages enneigés. Il y avait de la neige à Mazamitlan et jusqu’un peu en dessous de 2000 mètres il y a quatre jours seulement. Dans la montée hier le thermomètre a affiché jusqu’à 45 degrés au soleil. Aujourd’hui il montera trois fois à 50 degrés.

La principale activité de la région que nous traversons ce matin semble être la production de lait. Les vaches dans les champs sont des laitières et il y a un monument avec des vaches laitières à San José De Gracia. La région, comme celle que nous avons traversée hier, semble plutôt riche.

Nous avons ensuite une grande descente qui nous amènera à environ 1600 mètres suivie par du plat puis part une belle montée qui fera remonter jusqu’à 2000 mètres environ. Ensuite c’est une grande descente jusqu’à Jiquilpan, au kilomètre 48 environ. La descente offre de belles vues sur les plaines agricoles environnantes et la ville de Jiquilpan où nous arrivons vers 12h15. Nous y prenons notre déjeuner et faisons des provisions de fruits et d’eau pour la deuxième moitié du parcours.

La deuxième moitié du parcours est faite de partie plate et de montées et descentes. La plus grande montée nous élève de 250 mètres environ. Nous arrivons à Jacona avant 18 heures.

Il y a toujours des vaches laitières dans les champs mais la spécialité du coin semble être la production de fraises. Il y a de grandes étendues de serres où sont cultivées des fraises. Le monument à l’entrée de Jacona est une fraise géante.

Nous trouvons un hôtel sur notre route mais il n’y a pas de restaurant à proximité. Nous rentrons donc un peu dans la ville pour voir si nous trouvons un hôtel mieux placé. Nous n’en trouvons pas et lorsque nous demandons les gens nous renvoient à l’hôtel que nous venons de dépasser ou à Zamora. Zamora est à environ 5 kilomètres mais en dehors de notre route. Nous décidons donc d’acheter de quoi manger et boire en ville et de retourner à l’hôtel avec nos provisions.

L’hôtel propose des chambres avec deux lits à 470 Pesos. C’est un peu cher car elles ne sont pas mal mais pas mieux que certaines que nous avons payées 300 Pesos. Il y a une cour fermée pour les vélos et l’eau chaude. Il n’y a pas de wifi. La chambre donne sur la route principale et elle a un accès à un balcon.

Nous dinons dans la chambre avec un poulet avec du riz et quelques fruits. Nous vidons aussi un litre de bière à trois.

Demain nous devrions arriver à Zacapu après 77 kilomètres de route environ. Le parcours sera encore montagneux et nous repasserons par un maximum de 2400 mètres d’altitude environ au kilomètre 57. 

 

J64 – Lundi 14 mars 2016 – Jacona La Plancarte – Zacapu

73,62 Kms – Moyenne 11,84 Kms/h

Dénivelé montant 964 mètres – Pente Maxi 6 % (8 % sur deux virages)

Dénivelé descendant 642 mètres – Pente Maxi 7 %

Altitude Maxi 2371 mètres – Altitude arrivée 1970 mètres.

Le réveil sonne à 7 heures ce matin et nous quittons l’hôtel vers 8 heures. Nous prenons le petit déjeuner dans une épicerie proche et nous sommes sur la route vers 8h30.

Les routes que nous suivons aujourd’hui sont assez fréquentées et sans voies pour les deux roues. Nous devons donc régulièrement nous mettre sur le bas-côté pour laisser le passage aux camions qui sont souvent suivis par une ou deux dizaines de véhicules.

Le parcours est plat ou légèrement montant sur environ 40 kilomètres. Ensuite, jusqu’au kilomètre 57 environ c’est un peu plus pentu mais les pentes à 5 % ou plus ne sont jamais très longues. Nous arrivons donc au point culminant à 2371 mètres d’altitude sans trop de difficulté.

Le parcours se déroule dans un cadre de montagne (il n’y a presque que cela au Mexique) plutôt agréable. Il y a encore des fermes avec des vaches laitières et aussi beaucoup de serres pour la culture des fraises. Il y a aussi des villages spécialisés dans la poterie.

Les vingt derniers kilomètres sont descendants et le revêtement est excellent. Nous gênons moins la circulation dans les descentes car notre vitesse est plus proche de celle des véhicules motorisés.

Nous arrivons à Zacapu vers 17 heures et commençons la recherche d’hôtels. Nous visitons d’abord un hôtel luxueux. La chambre pour trois y est à 805 Pesos. Un autre hôtel dans le même style propose des chambres à 690 Pesos. Après ces deux visites je reviens vers les vélos qui sont restés sous la surveillance de Michel et Noël. Comme souvent nos vélos couchés ont provoqué un petit attroupement. Je profite de l’occasion pour demander des renseignements sur les hôtels que me propose « Here ». Certains noms font rire l’assemblée car ce ne sont pas des hôtels pour dormir (beaucoup d’hôtel affichent le prix des chambres pour deux ou trois heures). Il n’y a que deux hôtels qui seraient convenable et abordable. Le plus proche est l’hôtel Morelos qui se trouve à environ 500 mètres du centre où nous sommes. Nous remercions pour le renseignement et nous nous dirigeons vers cet établissement. Il est très correct et propose des chambres pour trois personnes à 360 Pesos. On nous propose deux chambres. La première  a deux grands lits, une belle salle de bain et une grande baie vitrée qui donne sur la rue principale. La deuxième est en deux parties avec un grand lit et un petit lit dans une pièce et un autre grand lit dans une autre pièce. L’inconvénient est qu’elle n’a qu’une fenêtre qui donne sur le couloir. Nous choisissons donc la première pour la clarté. Il y a l’eau chaude et le wifi. Le wifi ne passe pas dans la chambre mais nous captons bien dans le couloir. Nos vélos sont dans le couloir au premier étage en face de la réception.

Demain nous devrions rejoindre Morelia après une étape de 85 kilomètres environ. Ce sera encore montagneux.

 

J65 – Mardi 15 mars 2016 – Zacapu – Morelia

82,76 Kms – Moyenne 12,69 Kms/h

Dénivelé montant 940 mètres – Pente Maxi 6 %

Dénivelé descendant 1015 mètres – Pente Maxi 7 %

Altitude Maxi 2407 mètres – Altitude arrivée 1891 mètres.

Le réveil sonne à 7 heures ce matin et nous avons bien dormi cette nuit. Le matin il fait encore 20 degrés dans la chambre ce qui est bien à cette altitude. Nous quittons l’hôtel vers 8 heures et nous nous dirigeons vers la sortie de la ville en pensant trouver un endroit pour prendre notre petit déjeuner. Nous ne trouvons rien malgré de nombreux détours.

Finalement nous prenons notre petit déjeuner au kilomètre 10 environ dans un petit village où nous trouvons le café dans un restaurant de rue et les pains blancs dans une « tienda ».

Nous faisons la pause déjeuner dans un petit restaurant près d’un lac. Au menu ce sera une carpe accompagnée par du riz, des tomates et un avocat.

Le matin nous avons passé deux points hauts à environ 2100 et 2300 mètres. Après le déjeuner nous commençons par une dizaine de kilomètres plutôt plats. Ensuite nous commençons une montée plus régulière qui nous conduira à 2407 mètres d’altitude au kilomètre 53 environ.

Le reste du parcours est surtout descendant. Le revêtement est dans l’ensemble bon et il n’y a pas trop de circulation jusqu’à une vingtaine de kilomètres de la fin du parcours. Ensuite, après un important carrefour, la circulation devient importante. Heureusement pour nous il y a rapidement une voie pour deux roues. Ensuite nous entrons en ville et prenons les contre-allées qui ont beaucoup de trous mais où les véhicules roulent moins vite.

Arrivé à destination nous visitons les quatre premiers hôtels qui sont sur la trace. Le premier propose des chambres pour trois à 650 pesos, dans un autre elles sont à 530 pesos, encore dans un autre c’est 620 Pesos petit déjeuner inclus. Dans le dernier c’est 430 Pesos la nuit. Nous négocions pour deux nuits à 800 Pesos et c’est le prix que nous payons. La chambre est grande et en deux parties. Il y a une chambre avec deux grands lits et une autre avec un petit lit. Il y a bien entendu une salle de bain avec eau chaude. Les chambres ont aussi des fenêtres et elles sont claires mais il n’y a pas de vue. Il y a le wifi mais la connexion est pour l’instant très lente. C’est dommage car je voulais profiter de la journée de repos pour faire les itinéraires pour les jours restants afin d’arriver à Mexico, où nous avons réservé deux nuits à l’hôtel Costa Azul, le 3 avril. Si la connexion Internet reste aussi lente je passerai une heure ou deux demain dans un cyber-café. Ce sera plus efficace que de rester une dizaine de minutes à attendre pour ouvrir une page.

Aussitôt arrivés dans la chambre nous sélectionnons les vêtements à mettre au lavage et Michel se charge de les déposer dans une laverie.

Demain sera donc une journée de repos et de visite de Morelia.

 

J66 – Mercredi 16 mars 2016 – Morelia – Visite et repos

Le réveil ne sonne pas ce matin mais malgré cela nous sommes debout vers 7h15. Nous sommes rapidement prêts car vélos et bagages restent à l’hôtel aujourd’hui. Il y a du café, du jus d’orange et des céréales à la disposition des clients à l’hôtel. Nous commençons donc notre visite de Morelia par une pause au bar de l’hôtel.

Nous nous dirigeons ensuite vers les principaux monuments du centre historique. Morelia est une ville bien fournie en bâtiments de l’époque coloniale et aussi en églises. Nous commençons par la cathédrale où, comme hier soir, il y a encore un office. Nous entrons ensuite dans un bâtiment où d’autres gens entrent. C’est peut-être un lycée ou une bibliothèque et il y a quelques fresques sur les murs du patio.

Nous nous dirigeons ensuite vers l’église San Diego (ou sanctuaire de Guadalupe) par une très belle allée, la Calzada Fray Antonio de San Miguel, dallée de pierres et bordée sur toute sa longueur de bancs de pierres. L’église est petite et n’a rien d’original vue de l’extérieur. L’intérieur est tout en couleur et il y a d’originales fresques qui rappellent le rôle des missionnaires catholiques dans l’abandon des rites sanguinaires des autochtones. La fac de droit est mitoyenne à l’église et nous y faisons aussi une petite visite.

Comme il ne manque pas d’églises dans la ville nous en visitons quelques-unes et profitons de la fraicheur qui règne à l’intérieur alors que le soleil est impitoyable dehors.

Après le déjeuner nous rentrons à l’hôtel pour une pause et pour profiter d’Internet, qui finalement fonctionne bien sur un autre réseau au rez de chaussée, pour étudier et planifier le reste de notre parcours.

Demain, si le temps le permet car le ciel est menaçant ce soir, nous devrions arriver à Ciudad Hidalgo après environ 95 kilomètres de parcours montagneux.

 

J67 – Jeudi 17 mars 2016 – Morelia – Ciudad Hidalgo
95,31 kms – Moyenne 13,41 Kms/h
Dénivelé montant 1225 mètres – Pente Maxi 8 %
Dénivelé descendant 1088 mètres – Pente Maxi 7 %
Altitude Maxi 2466 mètres – Altitude arrivée 2077 mètres

 

Le réveil sonne à 6h30 ce matin car nous avons une étape assez longue aujourd’hui. Nous équipons les vélos et prenons chacun un café et un jus d’orange à l’hôtel. Nous prenons la route vers 7h45.

La sortie de la ville se passe sans problème malgré une circulation assez dense. Nous prenons un autre café avec des croissants dans une petite supérette accolée à une station-service au kilomètre 8 environ.

Jusqu’au kilomètre 45 environ il y a quelques montées et descente mais le parcours est plutôt plat et roulant. Il y a beaucoup de circulation et nous devons rester vigilants. La montée commence après la séparation de la route qui conduit à Ciudad Hidalgo, celle que nous empruntons, et celle qui conduit à Maravatio. La montée est régulière avec des pentes moyennes au début (entre 5 et 7 %) et plus douces sur la fin de la montée. Il y a encore quelques petites montées au cours de la descente sur Ciudad Hidalgo mais elles ne sont ni raides ni longues. Le revêtement est excellent sur toute la montée et la descente et la circulation n’est pas très dense.

Nous faisons la pause déjeuner au kilomètre 70 environ. Nous sommes alors à moins d’un kilomètre du carrefour avec la route 15 que nous suivrons ensuite jusqu’à Ciudad Hidalgo. Nous mangeons chacun une tortas au jambon accompagnée d’un coca. Un homme qui boit aussi un coca à la petite échoppe où nous nous sommes installés nous conseille de passer au « mirador » (point de vue) des « mil cumbres » (mille sommets). Pour cela il faut remonter la route 15 sur 8 kilomètres en direction de Morelia. C’est la direction opposée à Ciudad Hidalgo et cela rallongerait notre parcours de 16 kilomètres. Comme le temps est couvert aujourd’hui nous décidons de ne pas suivre le conseil. Nous avons hésité hier entre deux parcours pour rejoindre Ciudad Hidalgo depuis Morelia. Le parcours qui empruntait la route 15 présentait plus de dénivelé et le point le plus haut était à presque 3000 mètres. Il faisait aussi 8 kilomètres de plus. Nous avons donc choisi l’autre parcours qui nous a fait rater le point de vue des « mil cumbres ». Hier nous ne savions pas qu’il y avait un point de vue exceptionnel sur la route 15. Si nous avions su nous aurions peut-être fait un autre choix pour l’itinéraire.

Nous arrivons à Ciudad Hidalgo vers 16 heures et trouvons un premier hôtel près de la place centrale. Les chambres à deux lits sont à 500 Pesos (tarif réduit car celui affiché est à 550 Pesos) et celles à trois lits à 640 Pesos. Après la visite des chambres le patron, un homme très sympathique, me propose les chambres à 2 lits ou à 3 lits à 400 Pesos. Les chambres sont très grandes et les lits confortables. Il y a le wifi et l’eau chaude. Les chambres et l’ensemble de l’établissement sont très propres. Il y a un stationnement pour les vélos dans des pièces non utilisées derrière la réception. Le seul petit inconvénient est que les chambres n’ont pas de fenêtre. Le prix est très correct pour ce type de chambre. Nous partons quand même visiter quelques autres hôtels. Nous n’en trouvons qu’un au même prix mais les chambres sont très en dessous et le réceptionniste n’est pas du tout sympathique. Les autres sont plus chers et nous ne visitons pas les chambres. Nous réservons finalement deux nuits dans le premier hôtel.

Nous avons fait le crochet par Ciudad Hidalgo pour visiter un site d’hivernage des papillons monarque. Le départ vers les deux sites ouverts aux visites peut se faire d’Angangueo. Cette ville est à une trentaine de kilomètres de Ciudad Hidalgo. Hier encore nous pensions faire le parcours Ciudad Hidalgo – Angangueo demain et visiter le site samedi. La suite de notre parcours passe par Angangueo et y dormir la nuit prochaine aurait permis de réduire la distance du parcours prévu pour dimanche. Cependant il semble que les sites, particulièrement « El Rosario », soient envahis de touristes le week-end. La date est un peu tardive et il est possible qu’il n’y plus ou plus beaucoup de papillons à voir mais puisque nous sommes de passage dans le coin, et pas à une journée près, nous voulons quand même tenter notre chance. Donc pour éviter la foule et peut-être les hôtels complets demain soir à Angangueo nous avons décidé de faire demain le trajet Ciudad Hidalgo – Angangueo en bus ou avec un autre moyen d transport motorisé. Ensuite nous essaierons de visiter le site « Sierra Chincua » qui est moins fréquenté car il faut marcher environ 4 heures aller-retour dans la montagne. Il faudra juste que nous trouvions un transport pour faire les 12 kilomètres de route entre Angangueo et le départ du sentier de montagne qui conduit au site. Si nous n’y arrivons pas nous nous contenterons de « El Rosario ».

Commentaires

  • SIMON Bernard
    • 1. SIMON Bernard Le 13/03/2016
    SALUT A VOUS LES GLOBE-TROTTERS DE LA PEDALE.
    BELLES PHOTOS.
    BON RECIT CHAQUE JOUR.
    BONNE CONTINUATION.

    Bernard
  • dominique
    • 2. dominique Le 12/03/2016
    Un petit bonjour roannais .; nous suivons toujours votre périple et sommes admiratifs devant votre performance .
    votre aventure semble bien se passer .sans trop de mauvaises surprises et d'ennuis mécaniques , profitez de ces découvertes qui nous font voyager nous aussi .
    merci MICHEL pour la carte sympa que nous venons de recevoir ;
    Bonne continuation et bon pédalage

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