Mexique (8)

J52 – Mercredi 02 mars 2016 – San José Ixtapa – Lazaro Cardenas

96,45 Kms – Moyenne 13,03 Kms/h

Dénivelé montant 607 mètres – Pente Maxi 7%

Dénivelé descendant 608 mètres – Pente Maxi 6%

Altitude Maxi 77 mètres – Altitude arrivée 2 mètres

Le réveil sonne vers 6h30 ce matin et nous quittons vers 8 heures. Nous sommes tout de suite en dehors du village et nous faisons notre arrêt petit déjeuner au kilomètre 12 dans une petite épicerie. Nous y achetons des bananes et des biscuits et commandons chacun un café. Le café chaud est un peu long à venir mais il sera chaud et servi avec le sourire.

La route que nous suivons sur les 55 premiers kilomètres est bonne et sûr car il y a toujours une voie pour les deux roues. Il y a quelques montées et descentes mais le parcours n’est pas trop usant.

Nous faisons la pause déjeuner au kilomètre 50 environ. C’est encore dans un petit restaurant isolé car nous n’avons pas encore traversé de ville ou de village depuis le départ. Nous prenons chacun un steak de bœuf avec de la purée de haricots, de la salade et de la tomate.

Quelques kilomètres plus loin nous pouvons choisir entre l’autoroute payante (mais gratuite pour les vélos qui ne doivent cependant pas passer sur ou devant le système de comptage qui se trouve au péage) ou continuer sur la même route qui devient plus étroite et sans voie pour les deux roues. Le manque de voie pour deux roues est largement compensé par la circulation très calme sur cette partie du parcours. Nous choisissons donc la route normale car elle semble beaucoup plus agréable que l’autopista. Nous ne le regretterons pas car cette partie du parcours est très agréable à l’exception des 5 derniers kilomètres où la circulation devient importante.

Nous terminons le parcours sur l’autopista qui n’est plus payante (pas de différence pour nous) aux abords de Lazaro Cardenas. Lorsque nous prenons l’autoroute un panneau indique Lazaro Cardenas à 20 kilomètres par la route normale et à 6 kilomètres par l’autoroute.

Nous faisons environ 5 ou 6 kilomètres de détour pour trouver un hôtel abordable. Nous choisissons finalement un hôtel un peu en dessus de notre ordinaire. La grande chambre climatisée avec 3 lits est à 450 Pesos la nuit. Il y a une cour pour le stationnement des vélos et Internet.

Le soir nous dinons dans un restaurant chinois à deux pas de l’hôtel.

Demain nous devrions arriver à Caleta De Campos après 70 kilomètres environ. Un homme à qui nous demandions des renseignements sur les hôtels à Lazaro Cardenas et qui avait cru que nous voulions rejoindre Caleta De campos de nuit nous a mis en garde sur les risques à voyager de nuit dans la région. Le plus grand danger ne vient pas des véhicules mais des alcooliques et autres drogués qui n’hésitent pas à braquer les voyageurs pour se procurer l’argent nécessaire à l’assouvissement de leurs vices. En journée c’est plus tranquille et il ne devrait pas y avoir de problème. 

J53 – Jeudi 03 mars 2016 – Lazaro Cardenas – Caleta De Campos

69,79 Kms – Moyenne 11,10 Kms/h

Dénivelé montant 653 mètres – Pente Maxi 9%

Dénivelé descendant 645 mètres – Pente Maxi 9% (13% dans Caleta De Campos)

Altitude Maxi 77 mètres – Altitude arrivée 2 mètres

Comme d’habitude le réveil sonne à 6h30 ce matin. Nous prenons notre temps pour descendre et équiper les vélos et faisons notre arrêt petit déjeuner à l’OXXO après 50 mètres de route. Nous ne nous précipitons toujours pas et prenons le départ vers 8h45.

Il y a moins de circulation que hier soir pour la traversée de la ville et nous faisons rapidement les 5 kilomètres de ville. A la sortie nous sommes abordés par un cycliste mexicain qui me demande mon adresse Facebook. Comme je n’en ai pas je lui donne deux cartes de visite avec l’adresse de nos sites de voyage. Nous ne suivons pas la même direction et chacun suit la route qu’il avait prévu de parcourir.

Pour nous les 15 premiers kilomètres se passent sur une route en assez mauvais état sans voie pour les deux roues et avec un trafic important.

Les choses s’améliorent bien ensuite. Après un premier changement de direction le revêtement s’améliore et le trafic diminue beaucoup. Après quelques kilomètres et un deuxième changement de direction la route devient excellente avec voies pour deux roues et circulation quasi nulle.

Il y a quelques inconvénients à cela car quand arrive l’heure de déjeuner nous avons du mal à trouver des restaurants. Nous avons quand même de la chance car une route presque parallèle à celle que j’avais prévu de suivre passe dans des villages près de la mer. Tout est presque désert mais il y a quelques restaurants qui attendent le client. Nous prenons donc un bon déjeuner dans un cadre agréable et très calme.

Nous arrivons à Caleta de Campos vers 17h30 et descendons vers la mer. Nous y trouvons un hôtel avec des chambres à deux grands lits à 300 Pesos. Il y a aussi une chambre à 3 grands lits pour 400 Pesos. Nous payons la chambre avec deux grands lits qui nous suffit mais la dame qui s’occupe de l’hôtel nous installe dans celle à 3 lits en disant que finalement c’est le même prix. Il y deux ventilateurs dans la chambre et une salle de bain très correcte. Il n’y a pas Internet mais ce doit être ainsi dans toute la ville car, au restaurant le soir près de la place centrale, je ne captais aucun réseau wifi.

Le soir nous dinons dans le seul quartier qui ne dort pas dès 19 heures. C’est à 300 mètres de notre hôtel mais le trajet est un peu éprouvant car les rues sont très pentues ici. Il y a aussi des hôtels dans le centre dont certains semblent du même niveau que celui que nous avons choisi. Il y a aussi plus luxueux (nous en avions trouvé un à 750 Pesos) mais cela ne nous apporte rien de plus que le confort simple auquel nous sommes habitués.

L’étape prévue pour demain est courte (environ 42 kilomètres) et elle devrait nous conduire à Santiagillo. C’est un petit hameau et, si nous avons la chance d’y trouver un hôtel, il est peu probable qu’il y ait Internet et le wifi.

J54 – Vendredi 04 mars 2016 – Caleta De Campo – Santiagillo

41,54 Kms – Moyenne 10,86 Kms/h

Dénivelé montant 552 mètres – Pente Maxi 8 % (10 % dans Caleta De Campos)

Dénivelé descendant 527 mètres – Pente Maxi 8 %

Altitude Maxi 58 mètres – Altitude arrivée 20 mètres

Le réveil sonne à 6h45 ce matin mais personne ne bouge avant 7 heures. Comme l’étape du jour est courte nous n’avons aucune raison de nous précipiter. Il y a eu un orage cette nuit et il a un peu rafraichi l’air. Il fait quand même 27 degrés lorsque nous quittons l’hôtel à 8 heures.

Nous nous dirigeons vers le centre-ville pour y prendre notre petit déjeuner. Nous commençons par un jus d’oranges pressées et continuons avec un café et des biscuits. Nous prenons notre temps car la ville est très calme et agréable. Comme presque dans tous les endroits où nous sommes passés au Mexique les gens disent « bonjour » quand ils croisent quelqu’un ou entre dans un endroit où d’autres sont attablés. Dans cette ville plus calme j’aurais aussi droit à deux poignées de mains, un homme et une femme que je n’avais jamais vus, dans une épicerie. C’est un peu déroutant pour nous mais bien agréable quand même. Nous faisons quelques provisions de fruits et de biscuits avant de prendre la route. Nous quittons finalement Caleta De Campos vers 9h30.

Nous serons toute la journée sur une petite route sans voie pour les deux roues. Ce n’est pas un problème aujourd’hui car il y a très peu de circulation et les véhicules de police, municipale - estatale - fédérale, représentent une part non négligeable du trafic. Pourquoi autant de patrouilles dans un secteur qui semble aussi calme ?

La route sera donc agréable pour nous avec de très fréquentes belles vues sur l’océan pacifique. La route est aussi assez ombragée car elle traverse souvent des zones boisées. La végétation et un peu d’ombre rendent aussi la température plus agréable. Le thermomètre ne dépassera pas 42 degrés aujourd’hui.

Nous arrivons vers 14 heures au bout de la trace. Il n’y a que quelques maisons dans le village mais la plus importante est un hôtel restaurant. C’est ce dont nous avons besoin. Toutes les chambres avec deux lits (500 Pesos) sont occupées. Il reste des chambres avec un seul grand lit. Le prix pour deux personnes est de 250 Pesos. Il passe à 300 Pesos pour trois personnes. Le prix est le même que la nuit précédente mais nous avions une grande chambre avec 3 grands lits. Aujourd’hui il faudra que nous nous débrouillions avec un seul lit. Au moins un de nous dormira sur son matelas autogonflant. Nous devrions dormir quand même. Les chambres ouvrent sur une terrasse face à l’océan qui est à une vingtaine de mètres en contrebas. Il n’y a pas Internet. Le cadre est agréable et calme. Nos vélos sont sur la terrasse en face de la chambre. Nous aurions probablement pu les laisser au bord de la route et dormir tranquille car l’endroit semble être le quartier général  de la police municipale. Ils occupent une partie des chambres et semblent s’y relayer pour y dormir par deux ou trois. Lorsque nous arrivons à l’hôtel il y a une bonne vingtaine de policiers en armes autour du bâtiment. Comme pour les très nombreuses patrouilles que nous avons vues aujourd’hui nous nous demandons ce qui peut justifier une telle présence policière dans un secteur en apparence si peu peuplé et si calme.

Nous faisons ensuite une promenade en bord de mer. Il n’y a personne et la plage n’est occupée que par quelques bateaux de pécheurs. Nous aimerions voir des tortues car nous voyons assez fréquemment en bordure de route des panneaux indiquant la présence de cet animal. Il faut probablement prendre un bateau pour avoir quelque chance d’en voir. A défaut d’en voir des vivantes échouées sur la plage nous nous contenterons de photographier une carapace trouvée sur les galets.

Demain nous devrions arriver à Colola après environ 70 kilomètres assez vallonnés. Le village est tout petit et il y a peu de chance que nous y trouvions un accès Internet.

J55 – Samedi 05 mars 2016 – Santiagillo – Maruata

61,17 Kms – Moyenne 10,60 Kms/h

Dénivelé montant 1241 mètres – Pente Maxi 12 %

Dénivelé descendant 1278 mètres – Pente Maxi 11 %

Altitude Maxi 202 mètres – Altitude arrivée 0 mètre

Nous avons parcouru aujourd'hui notre trois millième kilomètre depuis notre départ de Mexico le 14 janvier 2016.

Le réveil sonne à 6h15 ce matin et nous équipons rapidement les vélos. Nous prenons le petit déjeuner, café et viennoiseries à l’hôtel. La présence policière est toujours aussi importante. Les policiers se sont relayés pour dormir à deux ou trois (comme nous) dans les chambres ou sur des matelas sur la terrasse. Lorsque nous partons ils sont une vingtaine à déjeuner en attendant leur tour de patrouille.

Nous quittons l’hôtel vers 8 heures. Il y a toujours aussi peu de circulation sur la route et aujourd’hui les véhicules de la police et de l’armée représentent au moins la moitié du trafic. Nous sommes maintenant connus de tous et avons droit aux klaxonnes et signes amicaux de nos nouveaux protecteurs. Les policiers avec qui nous avons dormi cette nuit nous doublent une dernière fois au kilomètre 30 environ et nous ne les recroisons pas. Ils sont peut-être revenus par une piste ou alors leur patrouille va loin vers le nord. Nous avons aussi été doublés et avons croisé plusieurs fois les patrouilles militaires. Elles sont plus impressionnantes que la police des états car ils sont dans des véhicules qui ressemblent à des automitrailleuses avec un fusil mitrailleur installé sur une tourelle. Tous les militaires ont des armes lourdes et sont bardés de munitions de taille impressionnante. Ils portent gilets pare-balle et cagoules. Eux aussi nous klaxonnent et nous saluent. Ils doivent nous avoir repérés depuis longtemps car il y a toujours un ou plusieurs véhicules militaires qui escortent les autocars dans cette région.

Le parcours est vallonné et très beau. Le plus souvent ce sont des falaises ou des forêts sur la droite et la cote et l’océan à perte de vue sur la gauche.

La région est peu habitée et les commerces y sont rares. Nous trouvons quand même un beau restaurant pour déjeuner à 13 heures (vers le kilomètre 42).

Nous arrivons à Maruata, petit village qui est une étape possible avant Colola qui est environ 10 kilomètres plus loin, vers 16 heures. Nous achetons des boissons et demandons à des enfants qui sont venus voir nos vélos s’il y a des hôtels. Ils nous indiquent la direction de la plage et essaient nos vélos pendant que nous nous rafraichissons. Ils comprennent très vite le fonctionnement de la direction et des freins et montent à trois sur chaque vélo.

Nous trouvons facilement le seul hôtel du coin. Les chambres pour trois avec ventilateur sont à 400 Pesos. Nous pouvons stationner les vélos dans le couloir devant la chambre au premier étage. Il n’y a pas le wifi mais un cyber-café à proximité. L’heure d’Internet est à 15 Pesos et j’essaierai d’y faire un tour ce soir pour mettre à jour le site.

La plage est aussi à moins de 100 mètres de l’hôtel et le site semble assez original. Il faudra aussi trouver le temps d’y faire un tour. Si j’ai bien compris une plage se nomme « Playa de dedos de dios ». J’ai vu tout à l’heure des rochers à une centaine de mètres du rivage qui pourraient justifier ce nom.

Demain nous devrions arriver à Cayaca (San Juan De Alima) après un parcours vallonné d’environ 60 kilomètres. C’est encore un petit village et il très probable qu’il n’y ait pas d’Internet.

J56 – Dimanche 06 mars 2016 -  Maruata – San Juan De Alima

65,14 Kms – Moyenne 10,86 Kms/h

Dénivelé montant 916 mètres – Pente Maxi 9 %

Dénivelé descendant 916 mètres – Pente Maxi 11 %

Altitude Maxi 204 mètres – Altitude Arrivée 0 mètre

Le réveil sonne à 6h30 ce matin. Nous équipons rapidement les vélos et quittons l’hôtel vers 7h20 en laissant la clé sur la porte car nos hôteliers, et presque tout le village, sont encore endormis. Nous prenons le petit déjeuner (café et viennoiseries) dans le restaurant où nous avons dîné hier soir d’une bonne omelette au jambon. Nous prenons la route vers 8h15 après avoir fait nos provisions d’eau et de fruits.

Le parcours est toujours agréable même si la végétation est un peu plus grillée que les jours précédents. Nous sommes toujours en terrain vallonné et au bord de l’océan. Les patrouilles de police ou militaire sont toujours nombreuses et nous sommes encore reconnus et salués.

Vers le kilomètre 10 environ nous arrivons à Colola qui était la « ville » étape initialement prévue pour hier soir. Nous n’étions pas certains de trouver un couchage à Colola et nous avons préféré faire étape à Maruata où nous avions trouvé un hôtel. Il y a bien la possibilité de dormir à Colola (cabanas, hospedaje et même camping). Des affiches indiquent que la plage de Colola est le plus grand site du monde pour la ponte des tortues noires. Il y a en effet des traces de tortues sur le sable et aussi des coquilles d’œufs cassés. Peut-être que si nous avions dormi ici nous aurions pu voir une ou plusieurs tortues pondre. Ce n’est pas certain car les traces peuvent dater de plusieurs jours et s’il ne vient qu’une tortue par nuit il faut être au bon endroit et au bon moment.

La région est toujours peu peuplée et les restaurants sont rares. Pour le déjeuner nous faisons nos courses dans une « tienda » : une boite de sardines (format familiale), des petits pains, des bananes et trois litres de coca. Nous consommons le tout sur place installés sur une table à l’ombre prévue pour cela

La pause suivante sera au kilomètre 50 environ pour une glace et une boisson fraiche.

Nous arrivons ensuite rapidement à San Juan De Alima. C’est un petit village au bord de l’océan avec beaucoup d’hôtels. Nous traversons le village pour reconnaitre les lieux et trouvons rapidement un hôtel à notre convenance. La chambre avec deux grands lits et ventilateur est à 400 Pesos (c’est 450 pour l’air conditionné mais nous n’aimons pas beaucoup cela). Il y a Internet et la connexion est rapide. Nous pouvons stationner les vélos dans la cours devant la chambre. L’hôtel a aussi une piscine et aussi un accès direct à la plage (les vagues sont très grosses).

Demain nous devrions commencer à nous éloigner de l’océan pacifique et rejoindre Tecoman après un parcours d’environ 50 kilomètres. C’est une ville assez importante en comparaison aux très petits villages où nous avons dormi ces derniers jours.

J57 – Lundi 07 mars 2016 – San Juan De Alima – Tecoman

50,97 Kms – Moyenne 13,44 Kms/h

Dénivelé montant 191 mètres – Pente Maxi 7 %

Dénivelé descendant 190 mètres – Pente Maxi 7 %

Altitude Maxi 115 mètres – Altitude arrivée 22 mètres

Le réveil sonne vers 6h30 ce matin et nous quittons l’hôtel vers 8h15. La seule « difficulté » du jour est au début du parcours et nous atteignons le point culminant au kilomètre 7 environ. Ensuite ce sera de la descente puis du plat. Nous aurons notre dernière vue sur l’océan Pacifique au sommet et dans la descente. Ensuite nous n’en serons pas bien loin mais nous ne prenons jamais assez de hauteur pour le voir. La culture de la banane semble être la principale activité agricole de la région de plaine que nous traversons aujourd’hui.

Nous faisons la pause petit déjeuner au kilomètre 12 environ avec cafés, viennoiseries et yaourts.

Nous quittons l’état du Michoacán et rentrons dans celui de Colima vers le kilomètre 20 environ. Nous faisons la pause déjeuner avec un poulet et du riz vers le kilomètre 40 environ.

Nous arrivons ensuite rapidement à Tecoman et nous y trouvons un hôtel correct avec climatisation, eau chaude, Internet et stationnement pour vélo. La climatisation n’est pas ce que nous préférons mais nous ne voulons pas non plus perdre trop de temps à chercher un hôtel. La chambre a un lit immense et un lit une place. Elle est à 450 Pesos ce qui est un prix raisonnable pour une chambre avec climatisation.

Demain nous devrions arriver à Colima après un parcours vallonné d’environ 45 kilomètres. Nous nous serons alors bien éloignés de l’océan Pacifique que nous ne devrions pas revoir. Le reste du voyage sera dans les terres et sur les hauts plateaux.

J58 – Mardi 08 mars 2016 – Tecoman – Colima

47,03 Kms – Moyenne 10,44 Kms/h

Dénivelé montant 611 mètres – Pente Maxi 8 %

Dénivelé descendant 198 mètres – Pente Maxi 6 %

Altitude Maxi 481 mètres – Altitude arrivée 465 mètres

Le réveil sonne encore à 6h30 ce matin et nous quittons l’hôtel vers 7h45. Nous prenons le vrai départ vers 8h30 après un petit déjeuner devant un OXXO avec des viennoiseries achetées hier soir, un café et un yaourt.

Comme hier la route est bonne avec une voie pour les deux roues. Les dix premiers kilomètres sont assez plats et roulants. Ensuite une première montée nous amène à environ 450 mètres d’altitude. Nous redescendons ensuite pour remonter sur Colima entre 450 et 500 mètres d’altitude. Les montées ne sont pas trop raides et nous arrivons, après une pause déjeuner dans un OXXO, sans trop de fatigue à destination.

La trace conduit vers un hôtel (hôtel « La Merced ») correct qui propose des chambres avec ventilateur pour trois personnes à 480 Pesos. C’est un peu plus cher que les précédents mais encore correct. Il y a un parking fermé et surveillé, l’eau chaude et Internet. La chambre est propre et assez grande. Avant de nous engager nous partons faire un tour du centre-ville pour voir si nous pouvons trouver mieux. Je trouve un autre hôtel à 535 Pesos la chambre avec climatisation et un autre à 1532 Pesos. Sur le chemin du retour je fais la rencontre d’un couple de retraités français. Ils vivent au Mexique d’octobre à juin depuis dix ans et ils ont fait construire une maison à Mazanilla. Nous parlons un moment et avant de les quitter je leur demande s’ils connaissent un hôtel correct et abordable à Calima. Ils m’indiquent l’hôtel « La Merced ». Je ne cherche donc pas plus et nous nous installons à cet hôtel pour la nuit.

Demain nous devrions arriver à Pihuamo après environ 55 kilomètres de parcours montagneux. Pour les jours suivants je vais refaire des traces car nous abandonnons la visite de Guadalajara (deuxième ville du Mexique) au profit de Morelia que l’on nous a plusieurs fois conseillé de visiter.

 

J59 – Mercredi 09 mars 2016 – Colima – Repos et visite

Ce matin le réveil sonne à 6h45. J’ai été réveillé à 4 heures par le bruit de la pluie sur les toits de tôles et il pleut encore à 7 heures. Nous consultons la météo pour Colima. Elle annonce un temps orageux toute la journée et ensoleillé les jours suivants. Vers 8 heures le soleil est revenu mais nous avons pris la décision de prolonger notre séjour à Colima d’une nuit. En effet cela fait dix jours que nous n’avons pas pris de jour de repos (depuis Acapulco) et comme une journée de repos à Colima peut nous éviter une journée possiblement humide cela tombe bien. Il n’y a rien de particulier à visiter ici mais ce n’est que mieux pour nous reposer.

Il n’y a donc rien de particulier au programme de la journée. Nous prenons notre petit déjeuner dans une petite supérette (café, yaourt, viennoiseries). Nous visitons ensuite le centre-ville. Nous sommes à proximité de la cathédrale. Il y a de jolies places et aussi de beaux hôtels et restaurant. Nous ne sommes pas les seuls à flâner dans les parcs et les mexicains semblent aimer cela.

Nous profitons de la journée de repos pour demander un peu d’argent aux distributeurs de billets. Comme d’habitude il faut en essayer plusieurs car certains ne distribuent que des petites sommes. Ce n’est pas indiqué sur les appareils et le menu propose de choisir le montant souhaité. Ce n’est qu’ensuite que la carte est rejetée avec un message « opération annulée ». Nous avons fait des essais lors des retraits précédents et, au même distributeur, on arrive à avoir de l’argent à condition de réduire le montant demandé. Comme il y a des frais fixes liés au distributeur (entre un et deux Euros) et, pour Michel (Noël et moi avons une carte de banque en ligne qui ne prélève pas de frais fixes pour les retraits hors zone Euros), d’autres frais fixes prélevés par sa banque il est préférable de faire des retraits un peu conséquents. Comme nous avons du temps nous finissons par trouver un distributeur (banque HSBC) qui veut bien nous donner ce que nous souhaitons.

Vers 10h30 il pleut de nouveau et abondamment. Nous avons probablement eu raison de ne pas faire de vélo aujourd’hui car nous n’aurions peut-être pas trouvé d’abri pour nous protéger.

Nous dinons dans un petit restaurant avec viande de bœuf, riz et purée de haricots accompagnés d’un grand verre d’eau d’orange (mélange d’orange et d’eau). Nous achetons un dessert dans une boulangerie proche et le mangeons dans le parc pour le plus grand bonheur des pigeons qui viennent picorer les miettes.

Demain ce sera le programme initialement prévu pour aujourd’hui. Ce sera donc Colima - Pihuamo avec environ 55 kilomètres de parcours montagneux. Normalement, si la météo ne se trompe pas, nous devrions avoir le soleil.

 

Commentaires

  • Pascal D
    • 1. Pascal D Le 07/03/2016
    Bonjour à tous
    Je vous encourage également et partage votre parcours avec admiration. La nourriture semble peu variée et parait vous convenir néanmoins par rapport aux efforts fournis.
    Pascal.D
  • Massard
    • 2. Massard Le 07/03/2016
    Bonjour des Places .Ce début mars est poudré de neige rien de méchant. Mais la côte Mexicaine et son climat nous irait mieux.On est tous un peu admiratifs devant la performance .Continuez à nous faire partager cette belle aventure.Paul et Anne Marie

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