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Mexique (6)

J39 – Jeudi 18 février 2016 – San Pedro  Pochutla – Puerto Escondido

71,33 Kms – Moyenne 13,23 Kms/h

Dénivelé montant 574 mètres – Pente Maxi 7%

Dénivelé descendant 696 mètres – Pente Maxi 7%

Altitude Maxi 173 mètres – Altitude arrivée 3 mètres.

Nous avons parcouru aujourd'hui notre deux millième kilomètre depuis notre départ de Mexico le 14 janvier 2016. Ce n'est pas énorme car nous sommes presque à mi-séjour. La distance parcourue sur cette première partie du parcours est relativement faible et cela est probablement dû à un parcours globalement assez montagneux.

Comme hier le réveil sonne encore à 6h30 ce matin et son intervention n’a pas plus de succès (petite pensée aux participants à la MAC2016 où nous serions obligés de nous plier à l'indispensable discipline de groupe). Personne ne bouge une oreille ni un doigt de pieds. Nous avons pourtant fait deux heures de sieste aux heures les plus chaudes de la journée hier à notre arrivée à l’hôtel. Nous  émergeons finalement des lits vers 7 heures et quittons l’hôtel un peu avant 7h30. La jeune femme qui vendait des cafés et des viennoiseries à deux rues d’ici hier soir nous avait dit qu’elle serait au même endroit à partir de 7 heures du matin. Il n’y a personne et les rues sont encore bien désertes en ces heures pourtant pas très matinales. Nous traversons la ville lentement en cherchant des yeux un endroit où prendre un petit déjeuner qui nous convienne. Avant de sortir de ville nous faisons un petit crochet sur la gauche car il semble y avoir quelques commerces de rue. En effet nous passons devant l’hôpital où sont installées des vendeuses. L’une d’entre elles vend, entre autre, des cafés et des viennoiseries. Il y a quelques tabourets autour d’une table et la petite ombre d’un parasol. C’est suffisant pour nous trois.

Nous quittons la ville vers 8h30 après un petit déjeuner peu couteux et à notre convenance. C’est un peu tard et le soleil tape déjà fort. Nous faisons une nouvelle halte à un OXXO quelques centaines de mètres plus loin pour acheter une bouteille de 5 litres d’eau et des yaourts à boire que nous consommons immédiatement. Nous prenons finalement le départ vers 9 heures.

Les 20 premiers kilomètres sont faciles. Le reste du parcours est un peu plus vallonné mais sans difficultés importantes. Les montées sont courtes et elles ne dépassent jamais 7%. Comme les jours précédents nos principaux ennemis sont la chaleur et le soleil. Une grande partie du parcours suit l’océan d’assez près. Il y a donc une légère brise qui donne l’impression qu’il fait moins chaud. C’est d’ailleurs le cas car le thermomètre ne dépassera pas les 40 degrés au soleil aujourd’hui. Cependant le soleil est brulant et, malgré une végétation un peu plus verte que les jours précédents, il n’y a toujours pas d’ombre.

Sur une grande partie du parcours il y a deux routes en parallèle. Les véhicules empruntent la route ancienne au revêtement moyen car pour accéder à la nouvelle il faut franchir un caniveau en béton et elle est parfois coupée par des tas de terre. Cette route nouvelle ne semble pas être de construction très récente mais elle n'est pas ouverte à la circulation et non matérialisée. Pourquoi ??? Cela fait notre bonheur car l'enrobé est excellent et nous portageons cette routes avec quelques rares vélos et motos et encore plus rares voitures. Nous découvrons aussi quelque chose de nouveau sur cette route. Nous étions jusqu'ici habitués à voir circuler des voitures de polices avec quatre personnes à l'arrière et les armes de guerre pointées sur la route. Nous étions aussi habitués à voir ces mêmes policiers fouiller méthodiquement voitures, camions et autocars. Nous n'avons pas encore été fouillés. La nouveauté aujourd'hui est que nous arrivons sur un barrage avec fouille des véhicules. La différence aujourd’hui est que les armes de guerre sont entre les mains de civils et les véhicules sont fouillés par d'autres civils. J'avais entendu parler de milices d'autodéfenses dans certaines régions et c'est peut-être de cela dont il s'agit. Pas de problème pour nous les hommes en armes nous font un salut amical au passage avec un signe d'approbation (pouce pointé vers le haut) pour notre mode de déplacement et nous laissent passer. La nouvelle route existe sur tout ce qu'il reste de parcours hormis un ou deux kilomètres nous encore goudronnés. Les 20 derniers kilomètres sont ouverts à la circulation en parallèle avec la route plus étroite. Sur toute la partie ouverte à la circulation il y a une voie pour les véhicules à deux roues.

Nous faisons une pause déjeuner avec des fruits sous une paillote en bordure de route. La tenancière est très aimable avec nous et ses prix sont plus que bas, 12 Pesos la main de banane et 20 Pesos pour un gros ananas découpé devant nous et prêt à manger. Noël qui a du mal à s’adapter à la chaleur de ces derniers jours ajoute à ce festin une bière (15 Pesos). Il n’y a normalement pas de supplément pour le service dans ce genre d’établissement familial mais nous en laissons un, plus élevé en pourcentage pour qu’il ne soit pas dérisoire, car l’accueil dépasse en qualité et simplicité beaucoup de restaurants touristiques avec serveurs professionnels. Nous prenons notre temps à l’ombre mais il nous reste encore une vingtaine de kilomètres et il faut bien continuer. Nous montons sur les vélos vers 14 heures et reculons aussitôt de quelques mètres pour rejoindre l’ombre. Le soleil est de feu et une bonne couche de crème solaire s’impose. Nous terminons chacun à notre allure (c’est toujours lents) car il est bon de réduire les efforts au strict minimum avec un soleil pareille.

Nous arrivons en ville vers 15 heures. Il y a beaucoup d’hôtels à des prix variables mais la plupart sont abordables. Nous en sélectionnons un avec deux lits, ventilateur, eau chaud, Internet et accès direct à la plage. Il y aussi de la place pour stationner les vélos un demi étage devant la chambre. La nuit est à 200 Pesos. Il faut laisser un « deposit » de 100 Pesos qui sera remboursé au départ. Le seul problème est que j’ai payé les deux nuits soit 500 Pesos (200 + 200 + 100) pour les deux nuits que nous envisageons de passer ici et le ticket ne mentionne qu’une nuit et le « deposit ». Le réceptionniste me dit que c’est normal et qu’il sortira un nouveau ticket demain. Je fais confiance et ne demande pas plus de garanties. J’ai peut-être tord mais s’il nous réclame à nouveau 200 Pesos demain cela ne fera que 10 Euros (3,33 Euros par personne) de différence. Pas de quoi bousculer des montagnes ni faire des cauchemars donc.

Un panneau à la réception indique qu’il est interdit de laver son linge et de la faire sécher à l’hôtel. C’est  ce que nous faisons tous les jours mais aujourd’hui c’est différent car nous restons deux nuits et nous en profitons toujours pour faire laver plus sérieusement notre linge. Michel qui a pris la douche en premier part à la recherche d’une lavanderia. Il en trouve une à 12 Pesos le kilogramme. Certains hôtels que j’ai visités affichaient un prix de 135 Pesos le kilogramme.

Pendant que Michel cherchait la lavanderia nous avons pris la douche et mis nos vêtements sales à part. Michel repart les déposer. Ils nous seront rendus propres demain à partir de 15 heures moyennant 36 Pesos pour 3 kilogrammes (moins de deux Euros).

J40 – Vendredi 19 février 2016 – Puerto Escondido – repos et baignade

Nous nous réveillons naturellement vers 7 heures ce matin. Nous prenons ensuite un petit déjeuner continental dans un restaurant proche avec vue sur la mer. Nous trainons à table car nous n’avons pas de programme pour cette journée qui doit être sans stress.

Nous faisons ensuite un tour sur la plage. Les touristes ne sont pas très nombreux et la majorité de ceux-ci sont des familles Mexicaines. Il y a quand même quelques américains pour la plupart âgés. Il y a aussi quelques surfeurs qui se promènent avec une planche sous le bras. Je n’en vois qu’un seul dans l’eau à l’endroit où nous nous baignons. Les bons coins pour le surf sont peut-être plus loin. Pour nous l’eau est à bonne température et, passé l’endroit où se brisent les vagues, la baignade est tranquille. Nous restons au bord de mer jusqu’à 13 heures et rentrons à l’hôtel pour nous rafraichir avant d’aller déjeuner.

Comme les jours précédents le soleil est brulant lorsque nous quittons le restaurant où nous avons déjeuner. Nous récupérons notre linge à la laverie et faisons notre provision de boissons pour demain. Nous rentrons à l’hôtel en essayant de bénéficier des petites ombres qui restent encore prêt des bâtiments. La plage est déserte à ces heures. Nous attendrons nous aussi sagement à l’ombre de la chambre que le soleil décline un peu pour revenir nous baigner.

Demain nous devrions arriver à Santa Rosa De Lima Tutepec après 72 kilomètres de parcours un peu vallonné mais sans grande difficulté.

J41 – Samedi 20 février 2016 – Puerto Escondido – Santa Rosa De Lima Tutepec

83,07 Kms (inclus un crochet de 10 kms) – Moyenne 12,26 Kms/h

Dénivelé montant 345 mètres – Pente Maxi 9% (plutôt plat ou moins de 5% en général)

Dénivelé descendant 323 mètres – Pente Maxi 8%

Altitude Maxi 51 mètres – Altitude arrivée 10 mètres.

Nous trainons un peu ce matin car aucun de nous ne se sent très bien. Depuis quelques jours nous sommes enrhumés et nous toussons. Nous avons aussi perdu notre appétit d’ogre et maintenant nous aurions du mal à engloutir une cuisse de poulet à trois. Nous prenons donc le départ vers 9 heures avec pour petit déjeuner chacun une orange, une pomme et un verre de jus d’oranges pressées.

Les plus grosses pentes de la journée sont au départ dans Puerto Escondido. Elles ne sont pas très longues. La route est assez plate sur environ 15 kilomètres. Ensuite il y a quelques petites montées mais le parcours du jour est plutôt facile. La route est aussi plus agréable avec des paysages verts et un peu d’ombre.

Une douzaine de kilomètres après le départ Noël voit une piste sur la gauche avec un panneau « tortues». Nous suivons la piste sur 5 kilomètres environ. Elle conduit à un chantier de construction d’un immeuble résidentiel. Il y a des gardes à l’entrée et nous y laissons les vélos. Nous continuons à pieds jusqu’à la plage. Elle est belle et déserte. On y voit quelques pêcheurs et des goélands mais pas de tortues. Nous refaisons le chemin inverse jusqu’à la route et continuons notre chemin. Nous nous contenterons de deux pauses boissons aujourd’hui.

Une dizaine de kilomètres avant notre destination nous voyons un panneau qui indique un parc national avec des tortues. Notre crochet du matin nous a beaucoup retardés et nous continuons tout droit.

Nous trouvons deux hôtels assez comparables dans la ville de destination. Le premier propose une chambre à 300 Pesos mais il n’a pas le wifi. Le second a des chambres à 250 Pesos et le wifi. Ce sera donc notre choix. Les deux avaient un stationnement pour les vélos. Le wifi est très limité et je ne suis pas certain de pouvoir mettre à jour le site aujourd’hui.

Demain nous devrions arriver à Pinotepa Nacional après environ 70 kilomètres. Ce sera plus montagneux qu’aujourd’hui et nous aurons 400 mètres de dénivelé montant entre les kilomètres 28 et 38.

J42 – Dimanche 21 février 2016 – Santa Rosa De Lima Tutepec – Santiago Jamiltepec

39,48 Kms – Moyenne 7,83 Kms/h

Dénivelé montant 484 mètres – Pente Maxi 10%

Dénivelé descendant 88 mètres – Pente Maxi 5%

Altitude Maxi 480 mètres – Altitude arrivée 460 mètres

Le réveil sonne bien inutilement à 6h30 ce matin. Nous avons tous besoin de dormir plus et nous prolongeons notre sommeil jusqu’à 7 heures. Ensuite nous équipons nos vélos et prenons le petit déjeuner à l’hôtel. C’est très familial, il y a la patronne et ses filles, une dame qui est peut-être une employée et d’autres clients Mexicains. Tous ces gens se parlent et ils essaient aussi de nous parler mais les échanges avec nous sont plus limités à cause de la langue. Nous prenons chacun un café avec des biscuits et une assiette de papaye. Les mexicains mangent quelque chose (du poulet je crois) qui est cuisiné et plié dans une feuille de bananier. Ensuite il faut encore se plier à la photo avec la patronne et sa famille. Nous prenons finalement la route vers 9 heures.

Le début du parcours est facile mais le thermomètre grimpe très vite et bas son record du Mexique. Avant midi il fait 50 degrés. Nous sommes plutôt fatigués en ce moment et nous n’envisageons pas de dilapider ce qu’il nous reste de force en nous exposant à de pareilles températures. Nous commençons donc par faire un petit quart d’heure de sieste à l’ombre sur la table d’une vendeuse de boissons. Le ciel commence à se charger mais les nuages ne masquent pas encore le soleil. Nous faisons donc une nouvelle sieste de 18 minutes sur nous vélos et à l’ombre de grands arbres. Lorsque nous nous réveillons les nuages masquent le soleil et le thermomètre a chuté de plus de 10 degrés (39 degrés). La température se maintiendra à des valeurs proches pour le reste de la journée.

Sans surprise  nous commençons à monter au kilomètre 28. L’ascension dure une grosse dizaine de kilomètres et elle est entrecoupée de petits replats. Nous arrivons au sommet vers 17h30 et il est trop tard pour poursuivre jusqu’à Pinatepa National. Nous cherchons donc un hôtel à Jamiltepec. On nous en a indiqué un et nous le trouvons facilement. La chambre à 3 lits est immense et coûte 420 Pesos. On y accède en traversant un grand salon où nous entreposons nos vélos. Il y a ventilateur et climatiseur mais pas de wifi.

 

Demain nous continuons notre route jusqu’à Pinatepa Nacional et nous aviserons une fois sur place si nous y dormons  (étape de 30 kilomètres) ou si enchaînons avec une partie de l’étape suivante (80 kilomètres).

 

J43 – Lundi 22 février 2016 – Santiago Jamiltepec – Pinotepa Nacional

34,15 Kms – Moyenne 11,37 Kms/h

Dénivelé montant 382 mètres – Pente Maxi 8%

Dénivelé descendant 618 mètres – Pente Maxi 8%

Altitude Maxi 465 mètres -  Altitude arrivée 196 mètres

Pour ce matin nous n’avons pas mis le réveil car nous pouvons faire en deux heures le parcours jusqu’à Pinotepa Nacional. Nous nous réveillons donc vers 7h30 et avons de suite une mauvaise surprise. Michel, qui a été réveillé vers 4 heures du matin par la lumière éclairée, ne trouve pas son sac à dos. Nous sortons de la chambre et le sac est dans la pièce avant la chambre où sont garés les vélos. Il ne semble rien manquer dans le sac à dos mais il a été fouillé. Nous regardons tous nos portes monnaies. Celui de Michel et le mien ont été visités. Il ne manque rien à Noël. Je ne peux pas dire exactement ce qu’il me manque mais ce doit-être environ 1000 Pesos plus un billet de 50 Euros que j’avais laissé dans le porte-monnaie. Cela ferait donc en tout l’équivalent d’une centaine d’Euros. Michel estime aussi qu’il manque environ 1000 Pesos dans son porte-monnaie. Lorsqu’il a été réveillé par la lumière la nuit il a vu une personne entrer dans la chambre et éclairer la lumière. Il n’a pas pensé à un voleur et il s’est levé pour éteindre. Avant de me coucher j’avais condamné la porte de telle sorte qu’elle ne puisse pas être ouverte de l’extérieur même avec la clé. Je ne comprends donc pas comment quelqu’un a pu y entrer pendant que nous dormions.

Nous signalons le vol aux trois femmes de la réception. Elles sont surprises et visitent la chambre. Elles nous font remarquer qu’une des fenêtres qui donnent à l’extérieur n’est pas verrouillée. Nous n’avons pas déverrouillée de fenêtre mais ne n’avons pas non plus contrôlé leur verrouillage. Elles appellent la patronne qui ne peut pas venir avant 14 heures. Comme nous ne voulons pas attendre autant elles nous disent qu’elle sera là dans une heure au plus. Les femmes nous offrent le café en attendant. Elle arrive finalement vers 10 heures et demande à un homme d’aller chercher le gardien de nuit. Il faut encore attendre une heure car il n’habite pas dans la ville. Le gardien de nuit est entré dans la chambre hier soir et il s’est immédiatement dirigé vers les fenêtres pour mettre en service la climatisation. Il a tout à fait possible qu’il ait aussi déverrouillé une fenêtre pour avoir n accès facile à la chambre pendant notre sommeil. Il voulait aussi savoir à quelle heure nous partions dîner. Ceci aurait déjà dû nous mettre sur nos gardes.

Finalement l’homme revient avec le gardien de nuit qui bien entendu nie être à l’origine du vol. L’homme nous demande pourquoi nous avons attendu le matin pour signaler une intrusion que l’un de nous avait constaté à 4 heures du matin. Avec le recul il aurait en effet été préférable que Michel nous réveille et que nous alertions l’hôtel au plus tôt mais dans un demi-sommeil on n’a pas toujours les bonnes réactions. Finalement l’homme nous dit d’aller au « ministero publico » pour signaler le vol. C’est au centre-ville à côté de l’église. Nous ne trouvons pas tout de suite et demandons à des policiers. L’un deux, armé d’un fusil de chasse et bardé de cartouches, nous accompagne jusqu’au bureau. Les policiers sont occupés pour l’instant et il faut attendre. Nous expliquons, avec l’aide du traducteur Google, notre cas à un policier qui sort quelques fois de la pièce dont la porte n’est pas fermée. Il nous dit d’attendre. Nous attendons deux heures pendant lesquelles nous voyons les quatre personnes, civiles et militaires, qui sont dans le bureau se relayer devant l’ordinateur pour relire et corriger un texte. Au bout des deux heures ils rangent leurs lunettes dans les étuis, ferment l’ordinateur et quittent la pièce en en fermant la porte à clé. Ils nous disent d’attendre. D’autres policiers viendront prendre notre déposition dans moins d’une heure. Si l’enregistrement de la déposition est aussi long que celle à laquelle nous venons d’assister nous sommes bons pour dormir une nuit de plus dans la ville. Déposition ou non l’argent qui nous a été volé ne réapparaitra. Aucun document ne nous a été volé et il nous semble inutile d’attendre plus longtemps des policiers qui viendront peut-être.

Nous quittons donc le « ministero publico » et déjeunons avant de quitter la ville. Il est déjà 14 heures et aujourd’hui nous retrouvons un peu d’appétit devant un demi-poulet.

Nous prenons la route en direction de Pinotepa Nacional vers 15 heures et nous y arrivons vers 18 heures. Nous trouvons facilement un hôtel correct avec des chambres à trois lits avec ventilateur à 280 Pesos. Les vélos sont attachés à l’extérieur devant la réception. Il y a le wifi à l’hôtel mais la connexion est mauvaise.

Nous resterons peut-être une journée à Pinotepa Nacional. La ville n’a rien de particulier mais nous avons besoin d’un peu de repos et l’étape suivante fait 80 kilomètres. Nous déciderons demain matin si nous restons ici ou si nous prenons la route pour tout ou partie de l’étape suivante.

J44 – Mardi 23 février 2016 – Pinotepa Nacional – Cuajinicuilapa

52,48 Kms – Moyenne 11,20 kms/h

Dénivelé montant 478 mètres – Pente Maxi 9%

Dénivelé descendant 598 mètres – Pente Maxi 8%

Altitude Maxi 271 mètres – Altitude arrivée 38 mètres

Nous nous réveillons vers 7h30 ce matin et quittons l’hôtel vers 9 heures. Nous faisons un petit déjeuner de fruits, yaourts et boisson énergisante avant de quitter la ville. Nous prenons la route vers 10 heures en direction de San Juan De Los Llanos bien conscient qu’avec un départ aussi tardif il y a peu de chance que nous arrivions aujourd’hui dans cette ville distante d’environ 80 kilomètres. Le thermomètre dépasse déjà les 40 degrés à 10 heures et le revêtement n’est pas très roulant. Il y a aussi quelques montées qui n’arrangent pas notre moyenne. Nous serons toute la journée dans un environnement aride et sans ombre.

Nous faisons une pause boissons, biscuits et fruits vers 13 heures au kilomètre 25 environ. L’épicerie qui nous a vendu les boissons à deux tables et des chaises sous un auvent à l’ombre. Nous en profitons pour faire une sieste d’une heure. C’est probablement la meilleure chose à faire aux plus fortes chaleurs. Nous repartons vers 14h30. Il fait toujours chaud mais il y a un peu de vent et la température ne tardera pas à redescendre à des valeurs supportables. Le terrain devient plus facile et la route est aussi le plus souvent bonne et roulante.

Nous faisons un nouvel arrêt boisson vers 16 heures. Nous arrivons dans une ville assez importante vers 17 heures et négligeons les premiers hôtels qui sont un peu à l’écart de notre route. Nous en trouvons un presque sur notre route. La chambre avec deux grands lits et climatiseur est à 350 Pesos. La salle de bain est plus grande que la chambre et une grande partie est occupée par un jacuzzi. Nous ne testons pas son fonctionnement et la douche nous suffira. Le patron, un homme assez âgé, insiste pour que nous mettions nos vélos dans la chambre. Comme Noël traine un peu pour rentrer le sien il toque à la porte pour nous montrer qu’il l’a enfermé dans la réception. J’y rajoute un antivol attaché à une grille métallique et il semble satisfait pour la sécurité. Il est probable qu’il n’y ait pas de gardien de nuit dans ce petit hôtel et que cela implique un peu plus de vigilance.

Demain nous commencerons avec les 30 kilomètres qu’il nous restait à parcourir jusqu’à San Juan de Los Llanos et nous enchainerons peut-être avec une partie de l’étape suivante qui devait faire elle aussi environ 80 kilomètres.

J45 – Mercredi 24 février 2016 –Cuajinicuilapa – Juchitan

45,49 Kms – Moyenne 11,35 Kms/h

Dénivelé montant 362 mètres – Pente Maxi 7%

Dénivelé descendant 264 mètres – Pente Maxi 7%

Altitude Maxi 237 mètres – Altitude arrivée 161 mètres

Nous nous réveillons encore vers 7 heures ce matin. Nous quittons l’hôtel vers 8 heures et la ville une bonne heure plus tard après un bon petit déjeuner (jus de fruit + yaourt + boisson + fruits).

Le parcours est la plupart du temps facile car plat et ombragé. Les parties plates sont cultivées et verdoyantes. Il y a aussi assez souvent des arbres qui font de l’ombre sur la route. Quelquefois il faut monter une colline et nous y retrouvons les arbres sans feuille et les brulis.

Nous arrivons à San Juan de los Llanos au kilomètre 29 et vers 11h15. C’est une toute petite bourgade mais il y a un hôtel assez grand. Nous ne dormirons pas ici car il est tôt et nous pouvons avancer encore un peu. Nous achetons des boissons et yaourts à l’OXXO. Nous nous installons ensuite à table dans un petit commerce de boulangerie. C’est une dame âgée qui fait des petits pains et des viennoiseries. Nous prenons chacun un gros croissant et une jeune fille nous apporte un pichet d’eau et des verres. Il est 13 heures et il fait très chaud.

Nous reprenons la route vers 14 heures. Nous commençons par 5 kilomètres de montée qui nous font prendre 250 mètres d’altitude. La route est quelques fois ombragée et quelques fois en plein soleil. Nous arrivons quand même au sommet sans trop de difficulté et nous y faisons une pause fruits.

Ensuite c’est plutôt descendant et nous arrivons assez rapidement à Juchitan. La route se divise en deux pour la traversée de la ville. Une route évite le centre et l’autre y passe. Nous nous séparons en deux groupes afin de ne pas rater un éventuel hôtel. Michel passe par le centre et Noël et moi suivons la route extérieure. Nous y trouvons rapidement un hôtel à 300 Pesos la nuit. Nous réservons notre réponse car nous nous sommes donnés rendez-vous à la sortie de la ville. Nous y retrouvons Michel. Il n’a pas vu d’hôtel sur son parcours. Nous nous concertons car il est encore tôt et il y a une ville plus importante environ 20 kilomètres plus loin. Noël ne supporte plus la chaleur et il souhaite s’arrêter ici pour aujourd’hui. Nous retournons donc à l’hôtel et y réservons une chambre. C’est très basique mais il y a tout ce dont nous avons besoin y compris Internet.

Demain nous devrions rejoindre Cruz Grande après environ 65 kilomètres de parcours. Nous allons essayer de partir tôt afin de ne pas avoir à rouler aux heures les plus chaudes.

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