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Mexique (5)

J34 – Samedi 13 février 2016 – San Pedro Tapanatepec – Juchitan de Zaragoza

105,7 kms – Moyenne 14,34 Kms/h

Les données qui suivent sont issues du compteur dont le capteur de pression a été très perturbé par le vent violent. J’ai modifié les pentes Maxi qui étaient à 16% alors que nous étions sur des routes le plus souvent presque plates.

Dénivelé montant 675 mètres – Pente Maxi 6%

Dénivelé descendant 725 mètres – Pente Maxi 6%

Altitude Maxi 129 mètres – Altitude arrivée 20 mètres

L’étape prévue pour aujourd’hui est un peu longue et le réveil sonne à 6h15. Nous devons être un peu en manque de sommeil car personne ne bouge avant 6h30. Lorsque nous sommes prêts à partir il faut resserrer un collier qui maintient le porte bagage avant de Noël. Finalement nous quittons l’hôtel vers 8 heures.

Nous faisons quelques centaines de mètres et nous prenons un café dans un petit restaurant à côté d’une station-service. Il y a trois femmes et un homme assez âgé dans cet établissement. L’homme a perroquet sur son épaule et un autre oiseau de la même espèce se tient sur la rampe de l’escalier et n’en bouge pas. Le perroquet qui se tient sur l’épaule de l’homme est plus observateur que son compère et s’approche de nous pour participer à notre petit déjeuner. Nous avons acheté des pains au chocolat et d’autres bricoles dans une petite épicerie avant de nous arrêter au café. Le perroquet semble aimer cela aussi et il finit par se promener sur nos épaules en y faisant une petite réserve des marceaux de gâteau qu’il nous chaparde.

Nous prenons finalement la route vers 8h30. Le terrain est assez facile malgré une petite montée sur le début. La route que nous suivons a une voie pour les deux roues ce qui est plus rassurant. Ce sera ainsi sur presque tout le parcours. Il n’y aura que moins de 10 kilomètres sans voie pour deux roues sur tout le trajet de la journée.

Il fait 28 degrés lorsque nous quittons San Pedro Tapanatepec. Au plus chaud de la journée le thermomètre montera jusqu’à 44 degrés. Lorsque nous arrivons à Juchitan de Zaragoza vers 18 heures il ne fait plus que 24 degrés.

Nous faisons une pause boisson vers le kilomètre 35. Nous nous plaignons alors du vent qui souffle depuis le départ. Il est principalement latéral mais une petite composante frontale nous gêne le plus souvent. Nous ne savons pas encore que ceci n’est qu’un hors d’œuvre et qu’en fin de journée nous considérerons ce vent du matin comme une petite brise insignifiante. La situation reste la même jusqu’à la pause de midi que nous prenons vers 13 heures au kilomètre 53 environ.

La météo annonçait hier pour Juchitan de Zaragoza un vent moyen de 42 Kms/h avec des rafales à 79 kms/h. Rapidement après le déjeuner nous arrivons dans une zone couverte d’éoliennes. Pour plus d’informations suivre le lien (en espagnol) http://www.milenio.com/estados/Oaxaca-parque_eolico-energia_eolica_0_597540251.html

Elles n’ont pas été installées ici par hasard car cette partie de l’état d’Oaxaca figure sur la liste des régions les plus ventées du monde. Lorraine et Bruno, rencontrés entre les Cascadas de agua azul et Ocosingo (tout à notre discussion avec eux nous avons oublié la photo souvenir) nous avaient prévenus que nous allions traverser des régions très ventées. Nous en avons traversé aujourd’hui une cinquantaine de kilomètres. Il en reste probablement encore pour demain et peut-être pour les jours suivants. Comme ce matin le vent souffle toujours du nord et nous allons toujours vers l’ouest. Nous avons donc toujours le vent de côté avec encore une petite composante frontale qui nous ralenti maintenant très sérieusement. Nous sommes en terrain presque plat mais nous avançons péniblement à 12 kms/h. Les rafales nous font faire des écarts qui seraient dangereux si nous n’étions pas sur la voie pour véhicules lents. Nous craignons quand même qu’une rafale plus forte ne nous renverse sur la chaussée empruntée par les voitures et les camions. Avec nos vélos bas nous sommes un peu protégés par la végétation en bordure. Noël avec son vélo droit (vélo normal) a plus de mal et fait des écarts plus importants. La courbure des câbles électriques aériens malmenés par le vent est impressionnante et inquiétante.

Arrivent ensuite quelques kilomètres de route en surélévation par rapport au terrain naturel. Il n’y a plus aucune protection contre le vent qui se joue à nous malmener. Aucun de nous n’ose s’arrêter sur cette portion de route. Nous nous regroupons (presque) à l’abri du vent sous un pont. En regardant le GPS nous voyons qu’il nous reste encore environ trois kilomètres avant un changement de direction d’environ 30 degrés sur la gauche. Si le vent ne change pas de direction la composante défavorable devrait basculer à notre avantage. C’est ce qui se passe et notre vitesse double presque. Cinq ou six kilomètres plus loin nous prenons encore environ 45 degrés plus à gauche. Nous nous dirigeons presque plein sud et nous voyons maintenant les pales des éoliennes presque de faces. Cela signifie que nous avons le vent presque de dos. La fin du parcours est rapide et facile.

Nous trouvons un hôtel avec une chambre pour trois personnes à 350 Pesos. La chambre n’a pas de fenêtre et elle n’est pas très grande. Elle est propre et la literie est correcte. Il y a une place pour les vélos au fond d’un couloir. Il y a le wifi accessible depuis la chambre et il devrait y avoir l’eau chaude mais le tenancier de l’établissement nous prévient qu’il est en panne de gaz et qu’il n’y aura pas d’eau chaude aujourd’hui. Ceci nous permet de faire baisser le prix à 300 Pesos.

Nous dînons d’un hamburger frites dans un petit restaurant à deux pas de l’hôtel.

Demain nous devrions avoir une étape courte qui devrait nous conduire à Salina Cruz et au bord de l’océan pacifique en moins de 50 kilomètres.

J35 – Dimanche 14 février 2016 – Juchitan de Zaragoza – Salina Cruz

45,46 Kms – Moyenne 15,40 Kms/h

Dénivelé montant 101 mètres – Pente Maxi 5% (presque plat)

Dénivelé descendant 95 mètres – Pente Maxi 5% (presque plat)

Nous nous réveillons vers 6h45 aujourd’hui car l’étape est courte et rien ne justifie de partir tôt. Nous quittons rapidement l’hôtel et prenons le petit déjeuner dans un OXXO à la sortie de la ville. Nous prenons le départ vers 8h15. La route est droite et presque plate. Un petit vent nous pousse et nous avons sans effort. Il fait beau et le thermomètre indiquait 24 degrés au départ. Il montera à près de 40 degrés au soleil en fin de matinée. Pour l’après midi je ne sais pas car nous n’étions plus en vélo et c’est le compteur du vélo qui donne la température.

Nous faisons une pause mangue sur le bord de la route au kilomètre 25 environ. Les vingt kilomètres restants sont rapidement parcourus car le vent nous pousse toujours efficacement même s’il est beaucoup moins fort qu’hier.

Nous trouvons aussi rapidement un logement en ville. L’établissement n’a pas d’enseigne « Hôtel » mais une affiche qui indique « chambre à louer ». Il y a une cour pour les vélos. La chambre est grande et il y a un réfrigérateur et une table. Il y a aussi le wifi accessible depuis la chambre. La chambre pour trois personnes est louée 350 Pesos la nuit.

Après la douche nous partons à pieds en direction de la mer. Nous arrivons d’abord sur le port où sont chargés et déchargés les containeurs. Tout est fermé et nous continuons en longeant la côte. Nous finissons par arriver sur une plage avec des restaurants. Comme l’heure du déjeuner est déjà largement dépassée nous nous installons à une table.

Après le déjeuner nous faisons une promenade sur la plage en bord de mer. Les vagues sont fortes et la plage est presque déserte. Personne ne s’y baigne et des tourbillons laissent supposer quelques dangers. Nous nous baignerons plus tard car nous allons suivre la côte pacifique de plus ou moins près pendants quelques semaines. Nous nous en éloignerons un peu demain et après-demain mais nous reviendrons ensuite quelques fois sur la côte.

Demain nous devrions rejoindre Santiago Astata après environ 70 kilomètres de route un peu plus montagneuse que ces deux derniers jours mais sans difficulté majeure.

J36 – Lundi 15 février 2016 – Salina Cruz – Santiago Astata

72,37 Kms – Moyenne 12,78 Kms/h

Dénivelé montant 807 mètres – Pente Maxi 8% (11 sur environ 30 mètres dans Santiago Astata)

Dénivelé descendant 756 mètres – Pente Maxi 8%

Altitude Maxi 223 mètres – Altitude arrivée 27 mètres

Nous nous réveillons vers 7h30 ce matin et nous quittons notre logement vers 8 heures. Le thermomètre indique déjà 28 degrés.

Nous sortons rapidement de la ville. La route monte légèrement et traverse un tunnel. Le tunnel est large avec des voies pour les deux roues et il n’est pas très long. Nous le traversons donc sans problème ni appréhension particulière. Après quelques kilomètres faciles nous commençons une montée qui nous conduira à 220 mètres d’altitude en 4 ou 5 kilomètres. Nous faisons une halte à mi pente pour mettre de la crème solaire car le soleil tape fort et il ne faut trop compter sur l’ombre des petits arbres sans feuilles qui peuplent les forêts de la région. Nous mangeons aussi les croissants que nous avons achetés hier soir pour les manger avec le café du petit déjeuner. Comme les bords de route sont déserts nous nous passerons de café. Nous avons de l’eau pour la journée et c’est le plus important.

Nous avons régulièrement des petites montées sur le parcours avec, presque toujours, au sommet un joli point de vue sur l’océan. Le parcours est une succession de parties plates, de petites montées et de descente. La route est bonne et il y a peu de circulation.

Nous arrivons à destination vers 14 heures sans avoir trouvé de restaurant sur notre route. Il y a une barrière et une personne qui surveille les accès à la ville. Nous nous installons dans un petit restaurant installé avant la barrière. Nous ne comprenons pas trop ce que l’on nous propose mais la cuisinière nous fait goûter la sauce avec laquelle le poulet a été cuit. Cela ressemble à des pois écrasés. C’est un tout petit peu relevé mais très acceptable. Nous mangeons donc du poulet en sauce avec du riz. Le tout est bien entendu servi avec des tortillas. Noël prend aussi une bière et Michel et moi commandons un litre de boisson artisanale sans comprendre ce que l’on nous propose. Lorsque l’on nous sert nous reconnaissons le goût de la pastèque. C’est frais et désaltérant.

Nous savions que nous faisions étape aujourd’hui dans la même ville que la MAC2016 car nous suivons le blog de Daniel et Janine Bousseau qui y participent. Nous avons fait connaissance avec Janine et Daniel l’année dernière lors du vol aller vers Saïgon. Nous ne nous sommes pas revus ensuite car ils commençaient leur périple en Asie à Phnom Penh et remontaient le Laos pour redescendre ensuite le Vietnam du nord au sud. Notre parcours était sud – nord et serpentait entre Vietnam, Laos et Cambodge.

 La MAC 2016 est une randonnée cyclotouriste organisée par la FFCT (fédération française de cyclotourisme). Il y a environ 50 participants à cette randonnée qui traversera Mexique, Belize, Guatemala, Nicaragua, Honduras, Salvador, Costa Rica et se terminera au Panama après 3 mois et 6000 kilomètres. La ville où nous avons choisi de faire étape est petite et il n’y a qu’un hôtel. Nous nous doutions donc que toutes les chambres y seraient réservées par la FFCT.

Nous n’avions pas terminé de manger lorsque nous avons vu une camionnette au couleur de la MAC2016 entrer dans la ville. Lorsque nous sommes arrivés à l’hôtel il y avait deux participants à la MAC qui étaient en discussion avec les hôteliers. Ils avaient bien réservé toutes les chambres et étaient occupés à répartir les gens et à faire ajouter des matelas pour loger tout le monde. L’hôtelier s’occupe quand même de nous et nous conduit en voiture chez des gens qui louent une chambre meublée. On me fait visiter une première chambre qui conviendrait. Nous y ramenons nos vélos et la dame, très enceinte et très gentille, m’explique qu’il y a un problème d’eau et qu’il fait trop chaud dans la chambre qu’elle m’a montrée. Elle me conduit donc dans une autre maison en voiture. Elle semble inhabitée et peu entretenu. La dame a pris deux autres personnes avec elle pour faire le ménage et installer lits et draps. C’est rapidement fait et cela convient. Il y a un garage pour les vélos et une salle de bain. Deux lits corrects ont été installés dans une pièce avec ventilateur. C’est mieux et beaucoup plus grand que la première chambre. Le prix reste le même à 300 Pesos. Rien ne ferme à clé mais il y a beaucoup d’objets dans la maison et ils semblent être ici depuis longtemps. Comme à l’hôtel et dans le reste de la ville il n’y a pas Internet. Nous payons et nous nous installons. Il semble que nous serons seuls dans la maison.

Le soir en sortant de notre tanière nous trouvons des cyclistes de la MAC2016 qui visitent la ville. Parmi eux il y avait les deux personnes qui étaient à l’hôtel tout à l’heure. Ils avaient prévenu Janine et Daniel qu’il y avait dans la ville des français en vélo couchés qui les connaissaient. Comme il est l’heure du repas pour eux nous les accompagnons jusqu’à l’hôtel où tout est préparé. Nous y retrouvons Janine et Daniel et, après une bière pour fêter cette rencontre presque aussi improbable que de gagner au loto, nous dînons avec eux. Nous dînons en sécurité car le groupe est sous la surveillance permanente de policiers lourdement armés comme nous en voyons régulièrement sur les routes. Les participants à la MAC se lèvent tôt et après le repas nous nous souhaitons mutuellement bon voyage et rentrons dans nos logements respectifs pour une bonne nuit réparatrice.

Demain nous devrions rejoindre Crucecita en 75 kilomètres environ. Le parcours sera tout en montées et descentes et nous devrions avoir plus de dénivelé qu’aujourd’hui.

Site de Janine et Daniel Bousseau qui participent actuellement à MAC2016

http://gatebourse.over-blog.com/

Autres blogs de participants à la MAC2016

http://gatebourse.over-blog.com/liens-des-voyageurs-a-velo.html

 

 

J37 – Mardi 16 février 2016 – Santiago Astata – Crucecita

71,66 Kms – Moyenne 12,33 Kms/h

Dénivelé montant 1023 mètres – Pente Maxi 9%

Dénivelé descendant 1033 mètres – Pente Maxi 9%

Altitude Maxi 131 mètres – Altitude arrivée 15 mètres

L’étape du jour n’est pas longue ni difficile mais le téléphone sonne à 6h30. Les vélos sont dans le garage devant la chambre et ils sont vite équipés. Une des personnes qui est venue faire le ménage hier passe pour en réveiller une autre qui dort dans une autre chambre de la maison. Il s’est probablement couché tard car nous ne l’avons pas entendu.

Nous quittons notre ébergement vers 7 heures car nous voulons voir le départ du groupe MAC2016. Lorsque nous arrivons devant leur hôtel, qui est le seul du village, ils sont déjà presque prêts. Chacun fait remplir son bidon à la camionnette. Comme véhicule suiveur il y a aussi un camion et une ambulance ainsi que les motos et le véhicule de la police. Nous profitons des barrières ouvertes et de la circulation arrêtée par les policiers et quittons le village à 7h30 comme eux. Arrivés sur la route principale ils prennent à droite en direction de Salin Cruz et nous prenons sur la gauche. Nous ne faisons que quelques mètres car une petite épicerie vend des gâteaux et du café et nous ne savons si le parcours sera aussi désert que celui d’hier. Nous jugeons donc préférable de manger un peu avant de partir. Nous prenons notre temps et prenons la route vers 8 heures.

Site de Janine et Daniel Bousseau qui participent actuellement à MAC2016

http://gatebourse.over-blog.com/

Autres blogs de participants à la MAC2016

http://gatebourse.over-blog.com/liens-des-voyageurs-a-velo.html

Le soleil est un peu voilé mais le thermomètre indique quand même 28 degrés. Les 20 premiers kilomètres du parcours sont faciles. Ensuite ce sont des pentes un peu plus raides qu’hier mais jamais longues. Les nuages n’ont pas résisté longtemps et le soleil tape fort. Il n’y a pas plus d’ombre qu’hier et nous avançons à petite allure afin de ne pas épuiser nos forces. Nous faisons la pause déjeuner vers 11 heures dans un tout petit restaurant. Le couple qui s’en occupe est au petit soin pour nous. Ils n’ont que des haricots et des œufs à proposer. Cela nous convient ainsi que l’eau citronnée qui nous est servie comme boisson. Nous vidons deux pichets de un litre.

Nous arrivons à Crucecita vers 15h30. Il y a de nombreux hôtels dans la ville. Cela pose le problème du choix. Les prix sont sensiblement identiques entre 350 et 450 pesos. Il y a des établissements plus chers et plus luxueux mais ils n’apportent rien de plus pour nous. Aucun des hôtels visités n’a un vrai stationnement pour les vélos. Notre choix se porte finalement sur l’hôtel Michelle (450 Pesos) où l’on peut mettre les vélos à côté de la réception dans un espace qui sera peut-être fermé par une grille la nuit et qui est surveillé par une caméra. Il y a tout ce dont nous avons besoin dans cet hôtel, climatisation et ventilateur (il faisait 32 degrés dans la chambre quand nous y sommes entrés), eau chaude et wifi.

Demain nous devrions arriver à San Pedro Pochutla après une étape aussi vallonnée qu’aujourd’hui mais plus courte avec seulement 46 kilomètres environ.

J38 – Mercredi 17 février 2016 – Crucecita – San Pedro Pochutla

45,61 Kms – Moyenne 10,47 Kms/h

Dénivelé montant 726 mètres – Pente Maxi 9% (12% sur quelques mètres en arrivant à l’hôtel)

Dénivelé descendant 586 mètres – Pente Maxi 9%

Altitude Maxi 165 mètres – Altitude arrivée 160 mètres.

Le réveil sonne à 6h30 ce matin mais personne ne se précipite hors du lit. L’étape du jour est courte et nous avons souffert de la chaleur les jours derniers. Nous étions cette nuit dans une chambre climatisée et nous profitons quelques minutes de plus de la fraicheur.

Nous quittons l’hôtel vers 8 heures et nous faisons une halte moins de 2 kilomètres plus loin pour acheter de l’eau et prendre notre petit déjeuner. Nous prenons finalement la route vers 9 heures. Le thermomètre indique déjà 30 degrés et il montera à 44 degrés au soleil au plus chaud de la journée.

Le parcours est vallonné comme les jours précédents et le paysage toujours aussi désertique et sans ombre. Puisque l’étape est courte il est inutile de chercher à faire une moyenne convenable. Nous adoptons une allure lente qui économise nos forces.

Nous arrivons à destination vers 13h30 et commençons par acheter des fruits. Nous trouvons ensuite rapidement un hôtel à 350 Pesos pour trois. Il y a le wifi et une cour fermée pour les vélos. Il n’y a pas d’eau chaude mais comme la réserve d’eau est sur le toit bien exposée au soleil ce n’est pas nécessaire.

Demain nous reprenons un rythme normal avec une étape de 75 kilomètres environ. Elle sera un peu moins vallonnée que les deux précédentes et devrait nous conduire jusqu’à Puerto Escondido où nous envisageons de prendre une journée de repos.

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